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Quand puis-je voir cette oeuvre?

Œuvre remisée en saison hivernale

Contact informations

8436, Chemin Royal, Sainte-Pétronille, G0A 4C0

Description

Un rappel iconographique du passé du quai de Ste-Pétronille, ancré à son village, est présenté par les trois piliers auxquels y serpente un cordage de bateau et, flottant au vent, toujours présent à l’Île d’Orléans, la représentation d’une toile (sculptée en bois) rappelant tous ces voiliers qui s’y sont amarrés au fil des années.

Représentée par des piliers de quai, la sculpture déposée sur un chemin fait de pavés épars, représente le lien entre la terre et le fleuve. Les pavés se transformant peu à peu en vagues, représentent un chemin qui devenait, grâce au quai, la continuité du chemin sur l’Île vers Québec, une liaison sur le fleuve, un lien entre l’Île d’Orléans et la ville de Québec.

« Le quai bâti par Noël Hill Bowen en 1855 fut le grand point d’ancrage entre Québec et l’île d’Orléans, lieu d’échanges, d’effusions d’évasion. Piliers, cordages et voiles claquant aux vents, le houleux chemin qui marche (nom amérindien désignant le Saint-Laurent) y rejoignait les pavés du tour de l’île.

« J’aimerais que cette œuvre reflète la poésie enchanteresse de ce lieu qu’est la pointe ouest de l’Île d’Orléans : Sainte-Pétronille ».

À propos de l'oeuvre

  • Artiste: Bernard Hamel
  • Catégorie: Sculpture, installation
  • Propriétaire: Municipalité de Sainte-Pétronille
  • Matériaux: Piliers de cèdre, acier galvanisé, vernis marin, pin blanc, peinture acrylique, cordages de bateau, pavés de béton
  • Année de création: 2016
  • Mode d'acquisition: Œuvre primée au second concours d'art public de Sainte-Pétronille
  • Dimensions: 2,6 m x 3,6 m x 1,5 m

Biography

Originaire de Québec, Bernard Hamel vit et travaille dans son atelier à St-Roch des Aulnaies après avoir été pendant 12 ans à Saint-François-de-l’Île-d’Orléans. Il termine en 1992 un baccalauréat en arts plastiques à l’UQAM en concentration sculpture où il expérimente différents matériaux comme le bois, la pierre, le métal et la céramique. Un peu plus tard, il décide de parfaire ses connaissances du bois en accomplissant un DEC en ébénisterie à l’Institut québécois d’ébénisterie, à Québec. En 2005, il exécute un stage de tournage sur bois avec Jean-François Escoulen et André Martel, deux tourneurs de réputation internationale. Depuis, il multiplie les expositions individuelles (Montre-moi ce que tu as en dedans à Nivu NiCornu, Rivage Centre Paul-Médéric et Galerie du Trait-Carré, Québec) et collectives (Magister à Québec) ainsi que de nombreuses participations à des symposiums à l’international dont le Festival de sculpture Camille Claudel, à LaBresse, France, et Festival Montagn’Art, à Thyon, Suisse. Sa carrière de professeur (depuis 1999 à la Maison des Métiers d’art de Québec), à l’instar des symposiums, est une profonde implication dans son milieu et participe à cette volonté de partager et de transmettre des savoirs auprès de divers publics.

Depuis 2017, le travail de Bernard Hamel prend de nouvelles orientations ancrées sur de nouvelles expérimentations, toujours en lien avec la matière, mais bien plus concernées par les matériaux in situ. Ma démarche sculpturale repose essentiellement sur une relation directe à la matière. Elle est, dans une conception matérialiste du monde, notre premier rapport à l’autre, à l’extérieur et par effet de miroir, à nous. La matière dirige les gestes de l’artiste, détermine ses choix et les outils lui permettent, avec leur singularité, de modeler ces formes. C’est également à son contact, lors de recherches et d’explorations, que l’histoire se forme, que les souvenirs ressurgissent et nourrissent la narrativité de ses œuvres, leurs discours. Une forme en inspire une autre pour créer des ensembles, des séries, qui définissent par conséquent, sa démarche comme étant un processus de création continue. Ses sculptures sont imprégnées de traces laissées par le passage de vies, inspirées d’éléments naturels ou encore d’objets réels transformés. Les souvenirs rencontrent la matière pour se muer en une forme sculpturale dont les lignes organiques reviennent de manière récurrente. L’intériorité est un concept qui intéresse l’artiste et qu’il essaie d’exploiter dans chacune de mes sculptures. Qu’est ce qu’elles contiennent? Qu’est-ce qu’elles cachent ou retiennent et qu’est-ce que les indices laissés à la surface en révèlent-ils? Davantage que de lutter contre l’oubli, ses œuvres sont le rappel de la liberté de l’imagination qui exploite le temps et la matière comme support.

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