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Conte de la chanson triste

Quand puis-je voir cette oeuvre?

Œuvre remisée en saison hivernale

Contact informations

3465, chemin Royal, Saint-François-de-l'Île-d'Orléans, G0A 3S0

Description

Depuis des temps immémoriaux, dès que se profile l’heure bleue, un chant triste et nostalgique envahit le vieil érable qui veille sur la belle maison ancestrale des Maranda… (suite sur place)

| Corpus d’œuvres ¤ Capteurs de mystères |

À l’automne 2015, BLEU, le Regroupement des artistes et artisans d’art de l’île d’Orléans, a présenté une exposition intitulée Vent de mystères sur l’île d’Orléans à la Maison de nos Aïeux. Parmi les vingt-et-un participants, certains ont créé une œuvre inspirée d’une coutume ou d’une légende transmise de génération en génération ; d’autres, ont imaginé un conte à partir de leur création. Le texte et la création artistique sont présentés en duo, comme des pièces complémentaires pour chaque Capteur de mystères.

Fort de son désir de communication et d’association avec la communauté, BLEU a choisi d’intégrer à cette exposition quatre œuvres accompagnées de leur texte, créées par les écoliers de la classe de sixième de l’école de Saint-Laurent. Inspirés par leur professeur qui les a incités à s’approprier les contes et légendes de l’île, ils ont pu travailler dans le même sens que les artistes de BLEU. Ils apportent à ce projet une vision complémentaire remplie de fraîcheur.

L’exposition des 25 œuvres a été présentée en 2016 à la Chocolaterie de l’Île d’Orléans (succursale de Saint-François-de-l’Île-d’Orléans), au Parc maritime de Saint-Laurent-de-l ‘Île-d’Orléans puis finalement au Domaine de Maizerets (Québec).

À propos de l'oeuvre

  • Artiste: Mimi Lépine
  • Catégorie: Peinture
  • Propriétaire: Municipalité de Saint-François-de-l'Île-d'Orléans
  • Matériaux: Panneau d'aluminium, vinyle autocollant, acrylique, collage et pastel à l'huile
  • Techniques: Techniques mixtes
  • Année de création: 2016
  • Mode d'acquisition: Acquisition par la municipalité en 2018
  • Dimensions: Panneau de 36 po de diamètre | Œuvre originale 31 cm x 31 cm

Biography

Après une formation universitaire en Études Hispaniques et en Linguistique, Mimi Lépine a poursuivi une carrière en milieu collégial. Elle y a d’abord donné des cours de littérature et d’histoire du costume durant une dizaine d’années. Puis elle a occupé divers postes dans la gestion de l’enseignement et le développement de l’aide à l’apprentissage. Au début des années 90, elle revient à l’expression artistique en suivant des cours au Centre des Arts visuels de Westmount et au Centre Saidye Bronfman. Elle travaille ensuite l’aquarelle avec Ming Ma. Pendant quelques années, elle poursuit sa démarche sous la supervision de Seymour Segal. Puis elle suit des ateliers de dessin avec Michèle Delisle et de peinture avec Susan Scott.

En 2002, elle met fin à sa carrière pour se consacrer entièrement à sa recherche artistique. Depuis ce temps elle a participé à de nombreuses expositions de groupe à Montréal et sur l’île d’Orléans, à Québec et en Charente-Maritime. Elle a également tenu quatre expositions en solo à Montréal. Elle a été membre de TRAM (Table Ronde sur l’Art de Mont-Royal) de 2004 à 2008, secrétaire du conseil d’administration et responsable des expositions. Depuis treize ans, elle a son atelier sur l’île d’Orléans.

Membre de BLEU (Regroupement des artistes et artisans d’art de l’île d’Orléans) depuis 2008, elle a occupé le poste de secrétaire du conseil d’administration de 2014 à 2016. Dans ce cadre, elle a collaboré à la conception et à la réalisation de différentes expositions, ainsi que du catalogue de l’exposition Capteurs de mystères sur l’Île d’Orléans. En 2013, elle a publié aux Éditions Art Global un récit illustré intitulé Le jardin du Capitaine. En avril 2018, elle a présenté une cinquième exposition solo, intitulée Petite cosmogonie jubilatoire, à la Maison Tessier-dit-Laplante de Beauport. À l’été 2018 en compagnie de huit autres artistes de BLEU, elle a participé à l’exposition Icônes apprivoisées en l’église de Sainte-Pétronille.

Démarche artistique
Devant chaque toile blanche, j’accepte de quitter mes repères, de me mettre en danger pour aborder l’inconnu du geste créateur, acceptant d’accueillir les interpellations qui surgiront dans son sillage. C’est la condition sine qua non pour avancer. Entrer dans le changement, c’est se perdre un peu tout en préservant la trace fondatrice. S’aventurer vers la part austère et retranchée de son être. Sur la toile, débusquer de strate en strate l’essentiel de soi. Et y rencontrer en parallèle l’humain, son frère, là où nous nous rejoignons tous, dans la quête du sens profond. Accéder à l’exigeante incertitude de cette quête. Créer sa vie et sa peinture tel un palimpseste. Raturer, effacer, sacrifier pour réécrire le texte nouveau. S’embrouiller pour finalement comprendre. Douter et poursuivre. Je puise souvent mon inspiration dans un texte poétique qui m’habite durant des mois. Je travaille couleurs et textures en mixant différents médiums afin de traduire, dans l’abstraction d’abord, les impressions et les sentiments qui m’environnent. Puis, je m’attache à soigner l’organisation du propos qui en ressort. Exprimer l’essentiel le plus exactement, dans une frugalité généreuse. Simplifier, resserrer, élaguer, retrancher, gratter pour dire de nouveau, autrement. Avancer avec la crainte de sacrifier des éléments clés dans l’effervescence de la recherche. À force de débusquer à coups de spatule les révélations de couches sous-jacentes, des allusions apparaissent. Je les accepte dans leur état d’anecdotes évanescentes. Je suis toujours étonnée par la cohérence et la profondeur du texte pictural qui se dégage d’une série travaillée sur une longue période.

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Œuvre remisée en saison hivernale

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3465, chemin Royal, Saint-François-de-l'Île-d'Orléans, G0A 3S0